Microbiologie des lésions infectées du pied chez des diabétiques de la wilaya de Khenchela

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Date
2015-06-14
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Publisher
Université Abbes Laghrour -Khenchela-
Abstract
Résumé : Le diabète sucré est défini par un désordre métabolique d’étiologies diverses; caractérisé par la présence d’une hyperglycémie chronique, accompagnée d’une perturbation des métabolismes glucidique, lipidique et protéique, résultant d’un défaut de la sécrétion d’insuline, de son activité ou des deux associées. Le diabète est pourvoyeur de complications notamment par atteinte vasculaire, entraînant des risques de trouble cardiovasculaire, trouble visuel d’insuffisance rénale nécessitant une dialyse ou une transplantation et d’ulcère du pied pouvant aller jusqu’à l’amputation du pied ou de la jambe. Le pied diabétique est une infection communément appelée « infection du pied diabétique», il s’agit plutôt d’un terme englobant diverses pathologies faisant partie d’un continuum qui, chez le patient diabétique, culmine à l’imputation d’une partie plus ou moins grande du membre inferieurs infecté. Il s’agit d’une étude rétrospective sur l’infection des pieds diabétiques incluant tous les patients hospitalisés dans le service médicine homme et médecine femme du l’établissement hospitalier 120 lits, et le service d’endocrinologie-diabétologie d’hôpital de kais, entre mars et avril 2015. Nous avons recueilli des données, cliniques et paracliniques. L’analyse statistique était réalisée par le logiciel d’Excel 2007. Sur 20 patients. L’âge moyen était de 58 ans, 85% d’homme. Le diabète type 1 était prédominant 70%. L’ancienneté moyenne du diabète était de 10.18 ans. Un seul cas de découverte initiale du diabète lors de la pris en charge. Le grade 2 d’infection était prédominant 50%. L’imputation du pied représentait 13.63%. La moyenne de glycémie était 3,36g/l. Nos résultats de l’examen bactériologique mettent en évidence de façon systématique la présence des bactéries, 50% des Bacilles Gram négatif (Escherichia coli, Klebsiella pneumonia, Proteus mirabilis, Enterobacter gergovia, Klebsiella oxytoca, Serratia rubidaea, Pseudomonas aeruginosa) et 50% des Cocci Gram positif (Staphylococcus aureus), ayant acquis des caractères de résistance aux antibiotiques. On note aussi la présence des mycètes avec 65%. La gravité des lésions et les difficultés de leur prise en charge nécessitent la mise en place de moyens de prévention. Ces derniers ont fait preuve de leur efficacité sur la réduction du nombre et de la gravité des lésions et sur les conséquences qui en découlent (amputations, hospitalisations).
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