Modélisation des transferts de chaleur et de masse lors de l’évaporation d’un film liquide entre deux tubes coaxiaux
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Date
2021
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Abstract
L’étude présentée concerne la modélisation numérique des transferts couplés de chaleur
et de masse lors du processus d’évaporation d’un film d’eau liquide ruisselant sur une paroi
cylindrique verticale par convection forcée d’air humide en écoulement laminaire dans
l’espace annulaire compris entre deux tubes coaxiaux à paroi externe adiabatique.
Les transferts dans l’air humide sont décrits par les équations de continuité, de conservation
de quantité de mouvement, d’énergie et de diffusion. Le débit liquide est calculé par
intégration de la densité de flux massique d’évaporation pariétale. Le gradient de pression est
déterminé par une méthode itérative basée sur la conservation du débit massique total.
Les équations sont ensuite discrétisées par la méthode des différences finies puis résolues par
l’algorithme de Thomas. Les simulations numériques ont été effectuées dans différentes
conditions opératoires. Les résultats obtenus concernent les profils de vitesse, température et
fraction massique de vapeur au sein de l’air humide ainsi que les évolutions du débit liquide et
du flux de chaleur. Une analyse paramétrique de l’effet des conditions d’entrée et de paroi est
ensuite menée et permet de tirer les conclusions suivantes :
- Le débit liquide et le flux thermique pariétal sont soumis à des variations importantes dans
la zone d’entrée, puis tendent vers un état correspondant au régime établi de fin
d’évaporation.
- Dans le cas de la paroi isotherme, l’assèchement de la paroi n’est pas encore at teint à la
sortie des tubes en raison des conditions opératoires adoptées dans cette étude.
- Dans le cas de la paroi soumise à une densité de flux thermique uniforme, les résultats
montrent que l’assèchement du film est atteint sur une distance d’autant plus courte que la
densité de flux imposée est élevée. On note également une augmentation linéaire du débit
évaporé et du flux de chaleur lors de l’écoulement favorisant nettement le taux d’évaporation
le long de la paroi.
- Enfin, dans le cas de la paroi soumise à un flux convectif interne, les résultats montrent une
augmentation plus modérée de la température pariétale et du débit évaporé. Mais elles
tendent progressivement vers des limites correspondant au même régime établi que celui du
cas de la paroi isotherme.